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D'une côte à l'autre
17 juin 2009

Apollo theater

APOLLO

Le théâtre, construit en 1914 à Harlem, n'acceptait pas le public afro-américain.

En 1934, Ralph Cooper, Sr. a l'idée d'y faire la version "live" d'une émission de radio déjà populaire et Ella Fitzgerald sera l'une des premières gagnantes de l'"Amateur night" de l'Apollo. Depuis cette époque, le théâtre est connu pour être le lieu "où les stars sont nées et où les légendes se sont faites" et de nombreuses carrières y ont été lancées : Billie Holiday, Stevie Wonder, Michael Jackson (avec les Jackson five), James Brown, Lauryn Hill...

La fondation Apollo théâtre est à présent une association à but non lucratif et a pour mission de préserver et développer ce théâtre légendaire, d'y favoriser la création artistique et valoriser les performances des artistes afro-américains.

Il continue, aujourd'hui encore, à être très populaire (1,3 million de spectateurs par an)  et contribue à l'émergence de nouveaux talents afro-américains et latinos.

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Nous y étions donc un mercredi soir, lors d'une "Amateur Night".

Pas mal d'ambiance, dans la salle et sur scène. Même le personnel s'en mêle et ne boude pas son plaisir. Le jeu, quant à lui, est un peu cruel : si vous aimez, vous applaudissez et encouragez l'artiste qui poursuit alors sa prestation, si vous n'aimez pas, vous huez, vous hurlez et ... il sort !

Chanteurs, danseurs, rappeurs et même un poète se sont succédés, en groupe ou en solo. Et si plusieurs ont été hués, dans la pratique, seul un "boys band" a été viré sous les  : "Ooooooooh...!", "Booooooooh...!" et autres "Go home !!!"

Mention spéciale pour le poète de la soirée... (pas facile d'être poète "de nos jours"!). Il a commencé à déclamer : "Wheeeeere are the childrens gone...." et la salle, immédiatement, a sanctionné : "BOOOOOOOOOOOOOOOOHH-BOOOOOOOOHHH !!!"... Sans se démonter, le gars a continué, et mené jusqu'au bout sa prestation.

Le public mêle touristes et habitués, l'ambiance reste bon enfant, on passe définitivement un bon moment.

Quant à la palme, nous l'avons décernée à la dame-pipi. Sans âge, look improbable avec un "filet" sur les cheveux, voix aiguë, qui ponctue toutes ses interventions de "sweetie", "hon(e)y", et autres "darling". Elle vous attend et vous suit avec son rouleau d'essuie-main et en plus d'une bonne soirée, vous souhaite de vous faire de bons souvenirs... tellement sympa ("take a sweet, honey, take a sweet !") qu'on se demande si on ne s'est pas planté et qu'on a glissé 10$ au lieu d'un, sans sa tip box ;-)

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Commentaires
A
... je n'ai hué personne (bien que le boys band, c'était tentant, quand-même !!!)
K
j'espère que toi, tu n'as hué personne...<br /> le lieu a l'air très beau, en tout cas !
D'une côte à l'autre
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